J’avais tout juste 19 ans lors de ma première rencontre avec les énormes pierres du Mur des lamentations. C’était en 1959, à cette époque Jérusalem-Est était encore aux mains des Jordaniens. J’étais alors en visite guidée avec mes parents, nous étions accompagnés d’autres ministères réputés et l’un d’entre eux, particulièrement connu pour son audace, se tint face au Mur et se mit à prier. « Non, non, non ! » murmura le guide paniqué, « on risque de se faire arrêter s’ils vous voient en train de prier ! »