Israël lutte pour sauver la démocratie
Partie 3
Israël était supposée avoir une Constitution. C’était directement spécifié dans la résolution 181 des États-Unis et dans la déclaration d’indépendance d’Israël qui stipulait également que le nouveau gouvernement créerait une constitution démocratique. Une assemblée constitutionnelle a effectivement eu lieu, toutefois, le Premier ministre, David Ben Gourion, dut premièrement s'occuper de combattre les cinq nations arabes qui cherchaient absolument à détruire le tout nouveau pays d’Israël. Dans de telles circonstances, cela l’inquiétait beaucoup de faire assoir différentes communautés autour d’une même table pour débattre des questions litigieuses de la nature de l’État. Il craignait qu’une division irrémédiable finisse par éclater. Ils décidèrent d'attendre que la situation du pays soit plus favorable.
Le premier ministre, Benjamin Netanyahou a fait un discours mobilisateur sur l’importance du rôle de la Cour suprême dans la démocratie israélienne :
« Je crois que, dans une démocratie, seule une Cour suprême forte et indépendante peut donner lieu à toutes les autres formes d’institutions. Montrez-moi une seule dictature, une seule société antidémocratique dans laquelle il existe malgré tout un système de Cour suprême fort et indépendant ? Il n’y en a pas.
Là où il n’y a pas de Cour suprême forte et indépendante, il n’y a pas de possibilité de protéger les droits des citoyens. »
C’était en 2012. Pourquoi donc, à l’heure actuelle, des centaines de milliers d’israéliens, partout en Israël, protestent depuis des mois contre la disparition du système judiciaire, un composant indispensable de l’État démocratique d’Israël ? Et, puisque nous y sommes, qu’est-ce qu’une démocratie au fond ?
La réponse la plus facile serait : on le saura lorsqu’on en verra une. La Suisse est une démocratie. L’Espagne, le Japon, la Corée et les États-Unis fonctionnent différemment mais sont considérés comme des démocraties, pour le meilleur et pour le pire. Le droit de vote à lui seul ne constitue pas une démocratie, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle, malgré ses élections, la Russie est une dictature, pareil pour l’Iran, la Corée du Nord et la Chine.

Aucune structure gouvernementale n’est parfaite, surtout qu’elles sont toutes sous le contrôle d’hommes déchus. Mais alors qu’est-ce qui fait qu’une démocratie peut être considérée comme telle ?
Le concept de la séparation des pouvoirs en trois branches : législatif, exécutif et judiciaire, agissant indépendamment les unes des autres est encore la meilleure méthode pour sauvegarder humainement les droits divins et la liberté des citoyens.
Ce qu’il vous faut savoir au sujet de la démocratie israélienne
Israël est une « démocratie parlementaire ». Le parlement est appelé : Knesset et il est composé de 120 membres appartenant à une variété continuellement changeante de partis. Habituellement, le leader du parti le plus représenté au parlement s’adjoint à d’autres partis pour créer une coalition de 61 membres minimum et devient le Premier ministre. Le PM (Premier ministre) choisit ensuite son conseil.
Les leaders politiques d’Israël fonctionnent donc en trois branches : (1) la Knesset, (2) le Premier ministre et son conseil et (3) la Cour suprême. Pour des raisons pratiques, néanmoins, les deux premières branches n’en forment au final qu’une seule. Le parti du PM étant majoritairement représenté à la Knesset, il obtient donc quasi systématiquement le soutien de sa coalition, composée aussi de son propre conseil.
Israël a donc une seule autre branche indépendante : la Cour suprême. Dans d’autres pays, le rôle de la Cour suprême est d’interpréter la Constitution qu’elle représente afin de protéger ses citoyens et s’assurer de la sauvegarde des droits fondamentaux, tels que : le droit d’expression, de rassemblement, de protester et de pratiquer une religion. Sauf qu’Israël n’a pas de Constitution.
Pourquoi Israël n’a pas de Constitution ?
Israël était supposée avoir une Constitution. C’était directement spécifié dans la résolution 181 des États-Unis et dans la déclaration d’indépendance d’Israël qui stipulait également que le nouveau gouvernement créerait une constitution démocratique. Une assemblée constitutionnelle a effectivement eu lieu, toutefois, les nouveaux leaders politiques ont préféré s’atteler toute de suite à la création de lois ordinaires plus urgentes que de promouvoir des lois plus permanentes, spécifiques à une Constitution.
D’autant plus que, le Premier ministre, David Ben Gourion, a connu beaucoup de défis. Il a combattu contre les nations arabes qui cherchaient absolument à détruire le tout nouveau pays d’Israël. Et son peuple était alors composé de citoyens venus du monde entier. Cela l’inquiétait beaucoup de faire assoir toutes ces communautés autour d’une table pour débattre des questions litigeuses de la nature de l’État. Il craignait qu’une division irrémédiable finisse par éclater.
Les juifs non-pratiquants étaient prêts pour une constitution, mais les Haredim (les juifs ultra-orthodoxes) s’y opposèrent en disant : « Nous n’avons pas besoin de constitution. Nous avons la Torah. » Ce qu’ils entendaient par là était qu’ils désiraient qu’Israël soient dirigée par des chefs politiques rabbiniques. Ils redoutaient que la Constitution puisse attribuer du pouvoir à d’autres qu’eux.
Les seuls droits de l’Homme légués par les Pères fondateurs d’Israël se trouvent dans la Déclaration d’indépendance :
L’État d’Israël sera fondé sur les préceptes de la justice, de la liberté et de la paix qu’ont enseignés les prophètes hébreux. Il établira une complète égalité des droits de tous les citoyens sans distinction de race, de foi ni de sexe, et garantira la pleine liberté de culte, l’éducation et la culture pour tous. Il garantira le caractère sacré et l’inviolabilité des lieux saints de toutes les religions. Il se conformera aux principes de la charte des Nations unies.
En dehors de cette déclaration, les fondations démocratiques de l’État d’Israël ne sont ancrées nulle part, ce qui érige cette déclaration au rang de « loi suprême qui ne peut être unilatéralement modifiée par aucun acte législatif ordinaire » c’est-à-dire : une constitution.

Créer une constitution petit à petit
Bien sûr, de nombreuses lois se devaient de voir le jour pour assurer le bon fonctionnement de la nation nouvellement établie, et ce fut le cas.
Mais deux ans plus tard, la Knesset se mit d’accord pour travailler à la création d’une constitution. Ils décidèrent d’utiliser les lois déjà passées les plus importantes pour en faire des Lois constitutionnelles ou des Lois fondamentales.
Quelques temps après, ils prirent la décision de réunir toutes ces lois et d’en faire une constitution. L’erreur fut de ne pas fixer de délai. Et comme la Knesset adopte des lois ordinaires et des lois fondamentales exactement de la même manière, les législateurs n’ont toujours pas donné de statut différent aux soi-disant lois fondamentales.
Entre 1958 et 1988, la Knesset a adopté neuf lois fondamentales, elles portaient toutes sur la structure du gouvernement. Et finalement, dans les années 90, la Knesset a adopté les deux premières lois fondamentales dédiées aux droits de l’homme. À l’heure actuelle, il existe 13 lois fondamentales au total.
Toutefois, il y eut quelques complications inattendues. Parce que les lois fondamentales ont été adoptées comme des lois ordinaires, la Knesset s’est donné le droit de les réviser encore et encore, en fonction des courants des différentes coalitions au pouvoir. Dans les cinq dernières années, les lois fondamentales ont été modifiées 22 fois. Pour avoir un ordre d’idée de ce que cela représente : les États-Unis n’ont effectué que 27 changements à leur Constitution depuis 1789. Avec toutes ces modifications, l’idée même d’une Constitution israélienne s’éloigne d’autant plus.
Quand le PM, Ben Gourion, décida de ne pas créer de constitution, c’était uniquement pour retarder la création de celle-ci. Mais à cause de cela, la situation est en train de s’envenimer. Un commentateur a même précisé que c’était la pire erreur que David Ben Gourion ait commise.

L’intérêt du rôle d’une Cour suprême
Comme précisé en début d’article, dans chaque démocratie, il existe un équilibre correcteur. À l’exception de deux ou trois pays démocratiques, vous trouverez toujours une constitution ferme qui coupe le pouvoir législatif en deux branches distinctes. La législature des deux branches est élue démocratiquement en fonction des régions et des États. Ces structures font partie de l’équilibre correcteur… mais rien de tout cela n’existe en Israël. Nous sommes donc uniques en tant que pays libre, dans le sens que nous ne possédons aucun outil pour décentraliser le pouvoir politique.
Étant donné que les deux premières branches (celle du Premier ministre et de sa coalition) travaillent ensemble, la seule branche qui soit en mesure de contrebalancer le pouvoir, c’est la Cour suprême. Inutile de préciser l’immense pression exercée sur cette Cour.
Contrairement aux autres pays du monde, la coalition de l’assemblée peut promulguer, modifier et même abroger une loi (fondamentale ou ordinaire) par le biais d’une procédure standard, c’est-à-dire, après trois relectures… et tout ça en un jour ! Ce qui signifie que les politiciens en Israël (et uniquement en Israël) ont la possibilité de changer n’importe quelle loi, y compris les lois institutionnelles ou ayant trait à la liberté, et ce, à n’importe quel moment. Il leur suffit simplement d’obtenir le chiffre magique de 61 « en faveur de » à la Knesset pour changer ou abolir l’autorité de la Cour suprême. Ils pourraient alors faire d’Israël une démocratie présidentielle, une monarchie ou une dictature. Le Premier ministre et sa Knesset peuvent même limiter ou supprimer des droits fondamentaux. 1 La seule défense à laquelle Israël puisse avoir recours pour éviter un tel cauchemar, c’est la sauvegarde d’une Cour suprême indépendante.
À cause de ce manque d’outils gouvernementaux, la Cour suprême d’Israël a dû improviser.
Néanmoins, d’après des sondages récents et au vu des protestations massives dans tout le pays, on constate que la plupart des israéliens croient fermement dans le rôle de la Cour suprême. Les israéliens sont satisfaits des prestations de la Cour suprême, ni trop présente, ni trop passive. Dans l’ensemble, la Cour d’Israël à invalider 20 lois en 30 ans.

Pourquoi les juifs religieux détestent la Cour suprême
La haine envers la Cour suprême vient principalement des ultra-orthodoxes et de l’extrême droite. Par exemple, la Cour a établi que, lorsque des Arabes peuvent légalement prouver que certains territoires en Judée ou en Samarie leur appartiennent, les Juifs ont ordre de ne pas construire dessus. Les orthodoxes voient les choses différemment. Ils savent que Dieu a donné ce pays en héritage éternel à Israël. C’est pourquoi, de leur point de vue, Israël appartient aux Juifs qui désirent y habiter, légalement ou non. Malgré tout, la Cour a jugé que tous les campements juifs illégaux devaient être démantelés.
Les juifs messianiques sont d’accord sur le fait que Dieu ait promis de donner cette terre au peuple juif. Cependant, la plupart des croyants comprennent l’importance de trouver un moyen légal de prendre possession des terres, quand bien même les autorités palestiniennes menacent de mort tous les arabes qui désireraient vendre leur terre à des juifs, rendant le processus extrêmement compliqué. En se tournant vers Dieu et son Fils, nous croyons qu’Israël verra les miracles se produire d’eux-mêmes.
D’autres décisions prises par la Cour suprême, cependant, nous rappellent que dans ces « derniers temps », Satan travaille au chaos en mélangeant le bon et le mauvais. La Cour suprême a protégé les messianiques jusque-là en leur donnant des droits équivalent aux autres citoyens, le droit de liberté d’expression et de rassemblement religieux. Malheureusement, la Cour a également défendu certains droits qui sont en total désaccord avec la Parole de Dieu.
Toutefois, ce dont les juifs ultraorthodoxes ont encore plus peur, c’est que la Cour suprême exige l’obligation du service militaire pour les hommes ultra-orthodoxes, comme tous les autres hommes d’Israël, en accord avec la loi fondamentale du « traitement équitable de tous les citoyens ». Mais maintenant que les Haredim sont en majorité dans la coalition de Netanyahou, ils n’ont plus besoin de s’inquiéter. Ils s’occupent à présent de faire passer une loi pour dissoudre la Cour suprême !

L’histoire des trois affaires pénales
Benjamin Netanyahou cherche une solution
L’histoire du procès pour corruption de Benjamin Netanyahou est connue dans tout le pays. Il est accusé de corruption, de fraude et d’abus de confiance au tribunal de Jérusalem. Son procès a débuté en mai 2020 et risque de durer encore un an.
Ses opposants affirment que le fait qu’il veuille affaiblir la même institution qu’il couvrait d’éloge auparavant est totalement inédit et, par conséquent, il est difficile de ne pas considérer cette nouvelle résolution comme directement liée à sa mauvaise situation judiciaire. Ils affirment qu’il est prêt désormais à détruire la démocratie de son pays dans le but de sauver sa peau.
Les politiciens du pays sont divisés. Les ultra-orthodoxes et les partis d’extrême droite sont définitivement en faveur de la dissolution de la Cour. Mais les citoyens qui payent leurs taxes et servent dans l’armée protestent et manifestent comme jamais encore on ne l’avait vu en Israël. Pendant ce temps, Netanyahou et sa coalition préparent une loi qui empêcherait un Premier ministre en fonction d’être condamné pour un crime qui le destituerait.

Arye Deri : le bras droit de Netanyahou
Une vingtaine d’années plus tôt, la Knesset passait une loi stipulant qu’une personne condamnée en tant que criminel ou ayant fait de la prison ne pouvait plus servir à la Knesset pendant 7 ans. Arye Deri, a été condamné pour corruption, fraude et abus de confiance alors qu’il était ministre de l’intérieur. Il a passé 22 mois en prison et a été relâché en 2002. Ses partisans en ont beaucoup voulu à la Cour suprême, protestant qu’il était innocent.
Une fois la période des 7 ans passée, Deri fit son retour en politique au service de Netanyahou. Cependant, quelques années plus tard, le procureur général a de nouveau mis en examen le fameux chef du parti orthodoxe Shas, pour fraude et abus de confiance, encore une fois, mais également pour fraude fiscale et blanchissement d’argent cette fois-ci. La Cour suprême a fait tout son possible pour approuver un arrangement de 12 mois de probation, par rapport au fait que Deri ait publiquement promis de se retirer définitivement de la politique. Et le lendemain, sans vergogne, Deri acceptait un poste de conseiller pour le parti Shas.
Netanyahou l’a carrément nommé ministre de la santé et Vice-premier ministre. Néanmoins, le 18 janvier 2023, la Cour suprême a jugé que Deri avait trahi les termes de son arrangement dans lequel il s’engageait à quitter la vie politique. Au final, la Cour a décidé que Deri ne pourrait pas servir comme ministre dans les prochaines années. Le conseil de Netanyahou est donc en train de faire passer la « Loi Deri » afin de le réintégrer au poste de chef de la coalition de son parti.

Itamar Ben-Gvir : le superviseur de la police, choisi par Netanyahou
Itamar Ben-Gvir est un notre confrère de Netanyahou, le journal New Yorker lui donné le nom de : ministre du chaos. Bien que Ben-Gvir n’ait, pour sa part, pas été condamné à la prison, lui et son collègue, Bezalel Smotrich, leader du parti d’extrême droite, sont les politiciens les plus hargneux et les plus implacables d’Israël. Ils passent leur temps à créer autant de conflits que possible avec les Palestiniens.
À présent, Smotrich est ministre des finances (ce qui lui permet d’être à la meilleure place pour financer les ultraorthodoxes sans emploi) et Ben-Gvir est nommé ministre de la sécurité publique. Et ce, malgré le fait qu’il ait un long casier judiciaire. L’ancien premier ministre Yair Lapid a dit : « Citez-moi un État dans le monde dont l’homme responsable de la police est un criminel violent, inculpé 53 fois et condamné 8 fois pour faute grave. » Ce sont là nos leaders…
Les têtes de parti formant la coalition conduisent le gouvernement vers un changement fondamental de la nation d’Israël. Leurs amis à la Knesset, Rothman et Levin, font systématiquement passer toutes sortes de loi visant à dissoudre la Cour suprême. Les membres de la Knesset derrière ces lois menacent Netanyahou de dissoudre la coalition dans l’éventualité où il voudrait ralentir l’adoption de toutes ces lois radicales. À la grande surprise de toute la nation, la Knesset vient de proposer une loi qui lui permettrait d’outrepasser un jugement de la Cour qui ne lui conviendrait pas, l’interdisant d’examiner une loi fondamentale, telle que : la liberté d’expression, de culte et autres. En d’autres termes, il n’y aurait plus de possibilité de faire appel en Israël.

La présidente de la Cour suprême, Esther Hayout dénonce un projet de destruction du système judiciaire. Le but de cette manœuvre est de porter un coup fatal à l’indépendance de l’appareil judiciaire afin de le faire taire une fois pour toute. Elle a expliqué que le projet du nouveau gouvernement visant à réformer complètement les systèmes judiciaire et législatif d’Israël porterait un « coup léthal » à l’identité démocratique du pays.
Elle a déclaré que ces changements radicaux du système législatif affaibliraient fatalement l’indépendance judiciaire, donnant à la Knesset « carte blanche » pour passer toutes les lois qu’elle désire, y compris celles en violation avec les droits civiques. Ces changements priveraient la Cour des outils législatifs nécessaires pour contrebalancer le pouvoir exécutif.

Qu’adviendrait-il des Juifs messianiques dans une éventuelle dictature ?
Est-ce qu’Israël deviendra une dictature religieuse ? Les signes ne sont pas bons… Les familles ultraorthodoxes sont de plus en plus nombreuses et leur démographie croit deux fois plus rapidement que pour le reste de la population en Israël, ce qui augmente leur pouvoir électoral et la possibilité de modeler le pays comme ils l’entendent. Sachez que leur rêve est d’établir une théocratie pharisienne pour tout Israël afin de préparer le retour du Messie.
Jusque-là, la Cour suprême a été le seul rempart pour protéger nos libertés et nos droits en tant que juifs messianiques. Si la coalition d’extrême droite et des ultraorthodoxes parvient à neutraliser la Cour suprême, rien ne pourra plus empêcher l’adoption de lois telles que : l’interdiction d’annoncer l’Évangile, de publier certains livres, d’utiliser internet pour certaines activités ou de se rassembler dans des assemblées messianiques. Les portes pour proclamer librement que le Salut est en aucun autre nom que celui du Fils de Dieu pourraient se fermer à double tour.
En effet, deux législateurs du parti ultraorthodoxes et membres de la Knesset ont déjà proposé une loi interdisant toute activité messianique, y compris le simple fait de parler de Yéshoua dans la rue, qui serait alors passable de un à deux ans de prison.
Que faire ?
Et les âmes perdues ? Quel espoir resteraient-ils pour eux ? Aucun. À moins que nous leur fournissions l’unique « voie de secours ». Nous avons reçu l’ordre de transporter le Royaume jusqu’à eux. Le travail à accomplir est là, sous nos yeux. « Vous recevrez une puissance, le Saint Esprit venant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout de la terre. » Matthieu complète, « Et alors viendra la fin. »
Ce n’est pas étonnant que Dieu ait choisi de nous rappeler à plusieurs reprises que, quoi qu’il arrive, le peuple Juif ne sera pas détruit. Finalement, il enverra « une armée de Saul de Tarse » afin de répandre la Bonne Nouvelle dans le monde entier. (Ésaïe 60.1-3)
Ce mois-ci, tout Israël célèbre l’œuvre que le Seigneur a accompli à Pessah (Pâques). Mais ce qui est plus grand encore que tout ce qui s’est produit dans le passé, c’est ce qui s’apprête à se produire dans notre futur. Nous, croyants messianiques d’Israël, nous devons annoncer la Parole de la Vie et intercéder pour que les cœurs des israéliens s’ouvrent à la voix de leur Dieu, oui, nous préparons sans l’ombre d’un doute l’accomplissement de la parole certaine écrite dans Romains 11.26
Tout Israël sera sauvé, selon qu’il l’est écrit…