L’équipe de Maoz Israel qui se régalent de la cuisine de Nara
Maoz Israel Report

Viens et vois 

Chaque année, les donateurs de IStandwithIsrael sont une force agissante qui donne naissance à des centaines d’histoires de vies transformées similaires à celle de Nara. Ils sont la preuve que le Seigneur est bon !


Shani Ferguson
By Shani Ferguson
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Son but est de changer le cap de certaines vies pour leur offrir la possibilité d’un meilleur futur. Qu’il s’agisse de sortir des personnes d’un gouffre financier auquel il leur aurait été impossible d’échapper, de proposer un service d’aide légale pour combattre les injustices religieuses, de se charger des frais médicaux, d’investir dans la scolarité d’un jeune, de prendre en charge le coût d’un logement ou de quelques démarches entrepreneuriales, IStandwithIsrael agit dans tous les domaines. L’objectif est toujours d’améliorer durablement le niveau de vie des demandeurs, et de faire la différence dans leur vie pour des décennies.

Comme souvent, nous avons changé les noms et les informations personnelles des protagonistes afin de les préserver de la persécution, mais leurs histoires bouleversantes, elles, sont bien réelles.

Nara, par exemple, est mère célibataire de deux garçons et propriétaire d’un restaurant éthiopien populaire dans le sud d’Israël. Du moins, il était populaire, avant que la Covid ne frappe. Le restaurant (sur la photo ci-dessus) attirait les locaux et touristes et produisait suffisamment de revenus pour qu’elle puisse vivre confortablement avec ses deux enfants. L’année passée cependant, les restaurants ont dû rester fermés sur ordre du gouvernement, par contre, les loyers (entre autres frais fixes) n’ont pas été suspendus. Maintenant que les restrictions liées au Covid ont été levées, les entreprises peuvent reprendre un fonctionnement normal. Nara a pu reprendre son activité en tentant d’essuyer les dettes de l’année précédente, ou plutôt, avec l’aide de IStandwithIsrael, Nara n’a pas eu besoin de s’inquiéter des charges de l’année précédente. Elle a pu reconstruire son commerce en étant financièrement stable.

Chaque année, les donateurs de IStandwithIsrael sont une force agissante qui donne naissance à des centaines d’histoires de vies transformées similaires à celle de Nara. Ils sont la preuve que le Seigneur est bon !


1: Jonathan

Je suis pasteur à l’assemblée Kerem El depuis à peu près six ans et, il y a trois ans de cela, j’ai commencé à ressentir un grand fardeau pour les garçons de l’assemblée qui n’avaient pas de père, ni aucune figure paternelle à laquelle se référer. Moi-même, j’ai grandi sans père et je n’ai réalisé que quelque chose m’avait manqué qu’une fois parvenu à l’âge adulte. Je ne voulais pas qu’ils connaissent ce sentiment. 

Tout s’est enchainé de manière très naturelle. Nous n’avions rien préparé. L’idée n’était pas de les faire assoir et de leur balancer de la théorie, je voulais qu’ils ressentent l’amour d’un père et il fallait donc que je leur propose des activités « père-fils ». Dès lors, nous avons tout simplement passé plus de temps ensemble, nous avons joué au football, nous sommes allés au bowling… et, au fur et à mesure des différentes activités, les jeunes ont peu à peu ouvert leurs cœurs et nous avons abordé de nombreux sujets de vie lourds et importants.

L’année passée je m’étais souvenu que l’année de la barmitsva arrivée pour certains d’entre eux. Dans la culture juive, c’est un rite de passage à l’âge adulte significatif. Traditionnellement, une cérémonie a lieu durant laquelle les enfants sont bénis par leurs parents et par leurs leaders spirituels pour être ensuite considérés comme responsables de leurs actions devant le Seigneur. 

Afin de faire de cette fête un instant mémorable pour eux, nous avons décidé de leur faire passer un ensemble de défis qu’ils auraient ensuite à reproduire en tant qu’adultes. Cela allait de, changer un pneu, à cuisiner un repas, à nouer une cravate, jusqu’à réaliser des petites réparations dans la maison. Pour chaque tâche, un homme de l’assemblée a été recruté, celui dont c’était la spécialité, bien évidemment. Après l’entraînement, ils ont dû prouver qu’ils maitriser les aptitudes acquises. Puis, après quelques instructions, nous avons invité leurs mères pour un grand diner et ils ont fait une démonstration de leur nouveau savoir-faire, ainsi que de leurs nouvelles bonnes manières et de leur comportement exemplaire envers les femmes.  

Une fois l’ensemble des défis relevés, on récompensa les garçons en les amenant dans la ville la plus au sud d’Israël : Eilat. Là-bas, ils ont visité plusieurs sites emblématiques, ont fait de la plongée avec des dauphins dans la mer Rouge et ont promené dans la ville.

Ce voyage a été un franc succès. Il a aussi permis aux garçons de se rapprocher de nous et du Père que nous tentons d’imiter. Le budget de notre assemblée n’aurait jamais suffi pour couvrir les frais du voyage. Je suis vraiment reconnaissant envers IStandwithIsrael d’avoir pleinement saisi la vision et de s’être joint à nous pour faire de la barmitsva des garçons, un moment inoubliable. Au-delà de tout ça, je prie et crois dans un futur où des pères spirituels se lèveront dans toute la nation pour s’occuper des garçons qui n’ont pas de père.


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2: Naomi

venue de Russie, a sur le visage une joie constante, et inexplicable, au vu de tout ce qu’elle a traversé dans sa vie.

Naomi a eu trois enfants avec son mari, Oleg, qui, un jour, les a tous abandonnés pour aller vivre avec une autre femme, afin de profiter allégrement d’une vie remplie de drogue et d’alcool. Avant de s’en aller, il a profité du fait que Naomi soit partie à l’étranger visiter sa mère souffrante pour entreprendre un petit « projet de rénovation » dans leur appartement ; il a explosé tous les murs de la maison et fracassé tous leurs meubles.

Néanmoins, du point de vue de Naomi, le seul intérêt de raconter cette histoire c’est d’expliquer comment le Seigneur est venu à sa rescousse. Des membres de son assemblée ont décidé spontanément de restaurer eux-mêmes l’appartement et de lui acheter de nouveaux meubles.

Il y a, cependant, l’histoire de ce jour que, même elle, a du mal à raconter sans en avoir le cœur lourd. Le jour du 1er Mars 2016.

La journée a commencé normalement, elle est allée travailler à Gali, un magasin de chaussure, puis elle est revenue chez elle. Oleg (qui était encore son mari à l’époque) était sorti boire mais il avait dû revenir pour aider leur fils à faire ses devoirs et préparer un examen de mathématiques. Leur fille, Shirel, la plus jeune des trois, désirait absolument faire un saut au magasin de bonbon de l’autre côté de la rue. Oleg proposa de la mener et, finalement, Naomi accepta.

Quelques minutes plus tard, Naomi entendit un crissement de pneu et le son d’un impact. Le temps qu’elle descende dans la rue, une ambulance était déjà sur les lieux et quelqu’un était en train d’essayer de ranimer Shirel. Percutée de plein fouet alors qu’elle traversait sur le passage piéton, elle était gravement blessée à la tête.

Aux urgences, les docteurs expliquèrent à Naomi que Shirel n’avait plus aucune réaction neurologique et qu’elle ne pourrait plus jamais respirer sans l’aide de machines. Un seul docteur proposa une alternative : la transférer dans un autre hôpital. Naomi accepta le transfert et, malgré le tsunami d’émotions qui passait sur elle, elle sentait la présence du Seigneur la soutenir.

Après trois jours de tests, l’ensemble des docteurs du second hôpital lui ont diagnostiqué une mort cérébrale irrévocable, mais un docteur parmi eux insista pour faire remarquer des traces de réponses cérébrales au niveau de l’œil gauche. Naomi saisit cette nouvelle avec audace en répondant à ce docteur : « Des réponses cérébrales, elle en aura de plus en plus ! »

En quelques jours seulement, Shirel put à nouveau respirer sans l’aide de machines. Elle passa plusieurs mois à l’hôpital, puis en centre de rééducation. Lentement, mais sûrement, son cerveau guérissait et elle pouvait gérer de plus en plus de petites actions. Naomi se réjouit grandement de ces petites améliorations jusqu’à ce que, elle-même, fut atteinte d’un cancer. Les médecins lui apprirent que c’était un cancer incurable, mais qu’on pouvait quand même le traiter. Elle accepta de prendre un traitement à vie pour ralentir la progression de la maladie. Dans cette affaire aussi, elle ne voit que la bonté de Dieu à son égard, car le traitement ne lui ôte aucune capacité mentale et elle peut donc s’occuper de sa fille convenablement. 

Il y a un an de cela environ, Shirel eut l’autorisation de retourner vivre auprès de sa famille. Les docteurs ont affirmé qu’elle ne marcherait et ne parlerait plus jamais, pourtant, sa capacité à interagir avec le monde extérieur a laissé les experts sans voix. Une fois Shirel revenue, le défi était de la renvoyer à l’école. Elle en avait de nouveau la capacité, seulement Naomi ne disposait d’aucun moyen de transport spécialisé pour sa fille en fauteuil roulant. Louer un véhicule en Israël est une dépense considérable et lorsqu’il s’agit de véhicule pour personnes en situation de handicap, c’est encore pire ! Le gouvernement lui a offert une aide couvrant 80% des frais de déplacement, cependant, les 10% restants représentaient encore des dizaines de milliers d’euros, une somme que Naomi était loin de pouvoir réunir.

IStandwithIsrael a entendu parler du cas de Naomi par le biais de son assemblée alors que l’association distribuait des fonds pour que des messianiques puissent s’acheter à manger pendant le confinement. Quand ISWI (IStandwithIsrael) apprit la situation dans laquelle elle se trouvait, un membre de l’organisation l’a contactée pour lui annoncer que son dossier visant à couvrir les 10% restants venait d’être approuvé. Elle éclata en larmes de joie.

« C’était une explosion de joie dans tout mon corps ! Je n’arrêtais plus de crier que Dieu est bon. Je peux enfin mener ma fille à l’école, parfois même nous allons à la plage. Shirel vient d’avoir 12 ans et je continue de constater des petites améliorations. Je suis tellement reconnaissante de l’avoir dans ma vie et je n’ai jamais cessé de croire. Je continue de prier pour voir le jour où elle pourra enfin se remettre à jouer. Je rêve du jour où elle pourra à nouveau prononcer le mot « Maman ».


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Les sons de victoire et de paix

Les habitants du sud d’Israël savent qu’il finit toujours par y avoir une rocket fusant dans le ciel. La plupart des résidents qui se trouvent près de Gaza n’ont qu’une quinzaine de secondes pour se mettre à l’abri quand le Code Rouge est donné et que les sirènes retentissent. Même les localités les plus éloignées, comme Tel Aviv ou Jérusalem n’ont que 90 secondes pour trouver refuge. La menace constante de ces « 15 secondes pour survivre », pouvant se déclarer à n’importe quel moment, a fini par marquer les esprits des habitants du sud, eux qui, à l’origine, n’avaient même pas prévu de construire de bunker dans leur maison. La majeure partie d’entre eux souffrent de SSPT (symptôme de stress post-traumatique), particulièrement les enfants, et pourtant, ils refusent d’abandonner leur maison et de les laisser aux mains des terroristes.

Il y a environ dix ans de cela, une de ces rockets atterrit près d’un Israélien nommé Yaron. Passionné de ferronnerie, il fit fondre la rocket pour la transformer en différents objets, bijoux et sculptures symbolisant la paix. Nous avons longtemps soutenu son travail et avons distribué ses œuvres en tant que cadeaux. Depuis, son travail a été exposé dans de nombreux endroits réputés, tels que : le siège des Nations Unies, des bureaux gouvernementaux à l’international et des bâtiments à vocation culturelle.

Juste avant que la pandémie ne sévisse, Yaron nous a écrit pour nous partager son dernier projet. L’idée était de fabriquer des instruments de musique à partir de rockets et de mettre ensuite ces instruments à disposition des habitants du sud, victimes du terrorisme, pour leur permettre de jouer de la musique avec les mêmes rockets qui leur étaient destinées.

Le projet nous a conquis instantanément. Il est écrit qu’un jour la paix sera totale et que des épées seront fondues pour en faire des socs, alors, contribuer à faire fondre des rockets pour en faire des instruments de musique, c’est donner vie à l’écho d’une promesse à venir, mêlant l’art et le spirituel.

Ainsi donc, deux tambours d’acier, un xylophone et une lyre (spécialement conçue pour jouer les notes de l’hymne israélien) furent installés à Ashkelon, dans le Centre de repos de Hosen, un bâtiment accueillant les victimes de SSPT. Le Centre offre gratuitement toutes sortes de soins et de thérapies à tous les résidents alentours pour lutter contre les traumatismes de la guerre, et il propose également des conférences où sont prodigués de multiples conseils afin de préparer les populations les plus fragiles aux inévitables attaques à venir. C’était donc l’endroit idéal pour ces instruments annonçant la paix.

À peine les instruments arrivés sur place que les enfants faisaient déjà tous la queue pour pouvoir en jouer. Et, durant la dernière attaque, alors que, en l’espace de deux semaines, Ashkelon s’est retrouvée sous le feu de milliers de rockets, le directeur a demandé aux enfants de jouer de la musique, accompagnant les bruits d’impact qui retentissaient dans le ciel au niveau du Dôme de fer. Les sons de victoire et de paix sont un témoignage de la confiance que le peuple juif a en son Dieu, ils savent que, quoi qu’il advienne, il y aura toujours un lendemain.


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4: Marina

Marina est étudiante en architecture à l’université de Haïfa. Elle a immigré en Israël avec sa famille en 2008 et vivait une vie tout à fait normale… jusqu’à ce fameux jour. Quand elle n’était encore qu’au collège, elle a dévalé une colline en roller et a percuté un arrêt de bus. L’impact a brisé sa mâchoire inférieure et supérieure et plusieurs dents.

Le corps médical est parvenu à reconstituer son visage, toutefois, arrivée à l’armée, elle a commencé à avoir quelques complications. Les docteurs en ont conclu que, comme sa mâchoire avait grandi, le travail réalisé initialement devait être entièrement refait.

Malheureusement, cette fois-ci, le traitement chirurgical ne pouvait pas être pris en charge par l’État. Quand le pasteur de Marina a entendu parler de son histoire, il l’a encouragé à remplir un formulaire de demande d’aide auprès de IStandwithIsrael.

« J’étais sous le choc quand j’ai appris que ma demande venait d’être approuvée. J’ai pu commencer le traitement et, même si je sais que j’en ai pour un moment, je suis très heureuse de savoir que je n’aurai pas besoin d’interrompre mes études. Si vous n’aviez pas été là, je ne sais pas comment j’aurais fait… »


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5: Sarah

Sarah et Alex se sont rencontrés il y a 15 ans. Elle était volontaire dans un centre de rééducation où il était patient. Alex rencontra le Seigneur à cette époque et sortit du centre, puis il se marièrent peu de temps après et commencèrent à servir dans une assemblée locale. Ils eurent deux enfants et, une fois leur revenus stabilisés, Alex décida qu’il était temps d’acheter un appartement.

Puis la pandémie a frappé, accompagnée de longues périodes de confinement. L’isolement et la solitude a favorisé l’alcoolisme chez de nombreuses personnes et Alex but tellement qu’il finit à l’hôpital avec des lésions aux organes. Sarah le visitait le plus souvent possible pour prier avec lui jusqu’à ce qu’il parvienne finalement à la repentance. Le jour suivant, les docteurs ont proposé de mettre Alex dans un coma artificiel afin de donner l’opportunité à son corps de se rétablir plus rapidement. Malheureusement, quelques jours plus tard, malgré l’arrêt du coma artificiel, Alex ne se réveillait pas. Après une longue batterie de tests, les docteurs conclurent qu’une bactérie avait infecté son sang.

Pour des raisons étranges, la famille d’Alex devait aussi donner son accord pour démarrer le traitement de cette bactérie. Quand sa famille s’est finalement décidée à approuver le traitement, c’était trop tard, Alex s’en était allé…

Sarah eut tout juste le temps de prendre conscience qu’elle était veuve que, déjà, elle devait s’occuper d’un problème de fuite dans le toit de sa maison. Il fallait effectuer les réparations avant que les fortes pluies ne commencent à tomber. IStandwithIsrael comprit que le besoin le plus pressant était de s’assurer que Sarah et ses enfants puissent voir arriver les pluies sans paniquer. Couvrir les frais des réparations du toit a permis de les fortifier et de les apaiser dans un moment de grande détresse.


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Source: Shutterstock/Levy


6: Dani

Mes proches sont arrivés en Israël une dizaine d’année avant ma mère et moi (et mes deux jeunes frères) en 1995. Dans les années 80, ils devaient marcher de l’Éthiopie jusqu’au Soudan pour rejoindre des avions israéliens prêts à les embarquer. Heureusement, c’était différent pour nous. Nous avons pris l’avion directement depuis l’aéroport d’Addis Ababa, la capitale d’Éthiopie.

En Israël, nous avons vécu les quatre premières années dans des caravanes d’immigrants. Nous y avons étudié l’hébreu et appris l’histoire et la culture de notre nouvelle patrie. Nous avons reçu de nombreuses subventions en tant qu’immigrants et, dès la quatrième année, ma mère était en capacité d’acheter un petit appartement pour nous.

Toutefois, ma mère ne vit jamais cet appartement. Elle mourut subitement et nous étions alors livrés à notre sort. En tant que frère ainé, j’ai endossé la responsabilité de prendre soin de mes deux plus jeunes frères. Le plus âgé des deux était déjà adulte mais il souffrait d’épilepsie sévère. Lors de ses crises, il se blessait en tombant ou se brûlait en cuisinant.

Mon plus jeune frère était encore à l’école quand ma mère mourut. C’était lui le plus proche de ma mère et sa mort l’a affecté plus que nous tous. Il refusait de retourner à l’école et même de quitter sa chambre. Il n’a jamais terminé sa scolarité et, dès ses 18 ans, il est retourné en Éthiopie.

Sauf que, l’Éthiopie ne reconnait pas de double nationalité. Pour faire notre Aliyah (immigrer en Israël) l’Éthiopie nous obligeait à abandonner notre nationalité éthiopienne et notre passeport. De fait, mon frère y retourna avec un visa touristique et n’eut pas la possibilité de faire autre chose que des boulots douteux pour gagner sa vie. Pendant près de dix ans, je lui ai envoyé un peu d’argent chaque mois, jusqu’à ce que je parvienne à le convaincre de revenir à la maison, en Israël.

Je remboursais le prêt pour la maison de l’appartement de ma mère et je soutenais financièrement mon autre frère, alors, quand il a accepté de revenir, j’ai dû faire un emprunt pour payer son billet d’avion aller et mon billet d’avion aller-retour.

À l’aéroport, mon frère a été arrêté à cause de son visa expiré depuis trop longtemps. Nous avons passé une semaine supplémentaire pour mettre ses papiers en règle et payer toutes sortes d’amendes. 

Une fois rentré, j’étais convaincu que mon frère était prêt à repartir de zéro dans les meilleures conditions. Je partais donc aux États-Unis afin de tenter d’obtenir une carte de séjour pour y travailler et me faire un peu d’argent. L’idée était de revenir ensuite en Israël avec de quoi m’installer et me marier. Au bout de six mois, je comprenais que ce n’était qu’une illusion et je rentrais en Israël. Pendant mon absence, mon frère m’avait promis qu’il s’occuperait des deux prêts bancaires… quand je suis revenu, j’ai découvert que les paiements n’avaient pas été effectués et que les dossiers étaient partis à l’agence de recouvrement.

J’ai tenté d’expliquer le contexte aussi précisément que possible, mais le juge s’est prononcé en ma défaveur. La sentence a ajouté des frais et des amendes qui ont multiplié par cinq le capital initial de mes dettes. J’ai payé des centaines de dollars chaque mois pendant sept ans, et quand bien même, ça n’a pas suffi à couvrir les intérêts, la dette continuait de croitre.

Je suis agent de sécurité et pour gagner plus d’argent j’ai dû enchainer les shifts, ceux de nuit et ceux de l’après-midi, n’ayant que quelques heures pour dormir. Entre mon travail et ma responsabilité envers mes frères, je n’avais même plus le temps d’imaginer pouvoir avoir une vie à moi. J’ai tenté de faire appel pour annuler la dette, mais ma demande a été rejetée. Jusqu’au jour où un ami m’a parlé de IStandwithIsrael. Je suis entré en contact avec un membre de l’équipe qui a outrepassé l’agence de recouvrement en allant voir une des deux banques directement. Il a négocié une réduction de la dette et a obtenu une offre. La dette serait réduite si j’acceptais de tout rembourser en une semaine. Une semaine ! C’était à la fois une excellente et une terrible nouvelle ! Comment parvenir à réunir autant d’argent en si peu de temps ?

IStandwithIsrael a tenu une réunion d’urgence pour moi et ils ont décidé de rembourser le prêt entièrement. C’est comme se réveiller d’un cauchemar. Je pouvais enfin me projeter dans une vie normale où je n’avais plus à simplement survivre. « Je remercie le Seigneur pour votre aide » ne sont que de faibles mots pour exprimer toute ma reconnaissance, mais ces mots sont tout ce que j’ai.

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